Des 06 aux 28 : des sept élargissements européens

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  • Created on: 05-05-17 14:07

Du volley au rugby ! Des VI aux XV Etats premiers

L’homme du jour est important pour plusieurs raisons : d’abord parce qu’il est néàTokyo, a eu la nationalitétchèque, française, et est mort en Autriche. C’est celui qui a eu le premier grand projet pan-européen. Il voyait déjàla grande Europe avec une trentaine d’Etats fédérés. C’est aussi àcet homme que l’on doit la première proposition d’avoir une journée de l’Europe (9 mai), que l’on retienne l’Ode àla joie comme étant l’hymne de l’Europe.

Au total il y a eu 7 élargissements de l’Europe entre la création de la CECA et l’aboutissement àla CEE.

Toutes les phases n’ont pas étéproblématiques, certaines ont éténaturelles, faciles, évidentes. Mais il y a eu des périodes plus difficile, surtout le tournant de l’an 2000 qui a étédouloureux pour l’UE puisqu’on passait une union d’une dizaine àune grosse vingtaine. L’arrivée de tous ces Etats avec une économie chancelante dans l’UE pose problème aux Etats membres riches.

Beaucoup de tensions, et àNice (ville du jour) en 2001, de très nombreuses questions institutionnelles ont étéévoquées, mais toutes n’ont pas étéréglées. 

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Des VI initiateurs aux IX promoteurs septentrionau

La France, l’Allemagne (RFA àl’époque), Italie, et le Bénélux forment en 51 la CECA. En 57, les deux autres communautés : économique et énergie atomique, comme vu précédemment.

Le Danemark, l’Irlande et le Royaume-Uni souhaitent faire partie du projet.

Mais lorsqu’on a fondéla CECA àl’initiative de Bob Schuman, qui a proposéau RU de les rejoindre, mais le RU a refuséparce qu’il comptait sur deux éléments : une autre organisation que la CECA (l’AELE) et les USA. Ce sera le prétexte de De Gaulle pour refuser l’entrée du RU dans la CECA plus ****.  En 1963, il met son véto et déclare dans une conférence de presse : “si la Grande-Bretagne entrait dans la communautéavec une foule d’autres, la cohésion de tous ses membres n’y résisterait pas”: derrière le RU il y a une dépendance américaine dont la France ne veut pas.

En 1967, le RU renouvelle sa demande, et De Gaulle refuse ànouveau. Il faudra attendre 1969 et le départ du général De Gaulle pour que la candidature du RU soit enfin acceptée, lors de négociations le 22 janvier 1972 qui a donnélieu àun traitésignépar les 6 Etats membres + par les candidats (Danemark, Irlande, RU, Norvège).

Au 1er janvier 1973, les trois premiers entrent dans l’Europe (pas la Norvège).

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Des IX promoteurs à l’Europe méditerranéenne des X

Le deuxième élargissement aura lieu en 1981 avec l’arrivée de la Grèce, puis un troisième en 1986 avec l’Espagne et le Portugal

Das les années 50, la Grèce avait demandéavant tous les autres d’adhérer et les 6 étaient favorables mais une crise + dictature les en a empêché. Le traitéest signéàAthènes le 28 mai 1979, il prend effet en 1981.

Europe des 10 donc, qui va passer à12 avec l’entréde l’Espagne et du Portugal. Donc après une Europe septentrionale, on a une Europe qui se dirige plus vers le sud et la Méditerranée avec l’entrée de ces deux pays qui, comme la Grèce, ont connu une période de dictature et n’ont pas pu entrer dans l’Europe tant qu’ils avaient cette atteinte démocratique.

L’Europe va connaître son premier déséquilibre économique avec l’entrée de ces Etats.

Le niveau de vie de l’Espagne et du Portugal est, dans les années 80, très inférieur àcelui des autres pays (la Grèce aussi)

Les Etats déjàmembres (notamment Fr et Italie) sont très réticents àl’entrée de ces deux Etats.

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Des IX promoteurs à l’Europe méditerranéenne des X

Négocations entamées en 1977 pour qu’en 1986 les pays les plus réticents acceptent l’entrée de l’Espagne et du Portugal.

Néanmoins, l’entrée de ces deux nouveaux pays va porter le nombre de 6 à 12. En 86, on a déjà doublé les effectifs, et concrètement, on ne peut plus gérer l’Europe de la même manière. 
D’ou une proposition de réforme fondamentale des institutions : le traité de Maastricht.

Décision du jour : Conseil Constitutionnel du 9 avril 1992 : décision dite “Maastricht 1” : le CC en France va déclarer que en l’état, le traité est incompatible avec la Constitution”, d’où une modification de la Constitution française. 

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Des XV de 1995 (1986-1995)

On procède au 4ème élargissement avec l’arrivée de l’Autriche, la Finlande, et la Suède.

La Norvège pourrait rentrer, mais après leur demande et l’acceptation par les 12 Etats membres, le peuple norvégien, par référendum, a décidéde ne pas ratifier l’entrée de la Norvège dans l’UE (c’est la deuxième fois). Coupure entre les représentants de la Norvège et le peuple norvégien.

L’entrée des 3 pays mentionnés ne posent que peu de difficultés : pays démocratiques avec niveau économique comparable avec les Etats fondateurs de l’union. Bref cet élargissement ne pose pas trop de problèmes. 

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A propos des chutes de mur(s) & des micro-Etats

La révolution pour l’Europe va en effet être en novembre 1989 la chute du Mur de Berlin.

Cette chute marche la fin de l’affrontement Est-Ouest,de la GF, et elle sera suivie par la chute d’autres murs, notamment ceux qui entourent tous les anciens pays satellites de l’ex-URSS, et c’est ce qui va faire que tous ces pays de l’Europe orientale vont se poser la question de leur adhésion.

Un évènement particulier va poser de grandes difficultés : en ex-Yougoslavie. Ce qui était la Yougsolavie va donner naissance, après le passage es guerres, à7 pays différents.

Les nouveaux Etats qui veulent participer àl’aventure européenne sont appelés PECO (12 Etats).

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A propos des chutes de mur(s) & des micro-Etats

Les 15 déjà présents se posent des questions sur ces PECO qui sont nombreux. D’où le conseil européen de Copenhague en juin 1993 va définir des critères d’adhésion :

-    Critères politiques : avoir des institutions stables qui mettent en avant la démocratie, les droits de l’homme -    Critères économiques : avoir une économie de marché, et une qui soit viable. -    Dernier critère : accepter ce qui a déjà été fait, l’acquis communautaire.

Dans les faits, 13 pays dans les années 90 demandent l’adhésion. 12 vont l’obtenir. Chypre, Malte, dix PECO (Bulgarie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République Tchèque, République Slovaque, Roumanie, Slovénie) et la Turquie. En 1998, l’Union estime que sur 13 demandes, 6 sont préparées et proches des critères de Copenhague : Chypre, Estonie, Hongrie, Pologne, Tchèque, Slovénie. Deux ans plus ****, en 2000, les 6 autres pays sont déclarés prêts. Micro-Etats = Monaco, Andorre, Liechtenstein, St-Marin, Vatican sont les 5 micro-Etats en Europe, petits territoires avec faible population. Aucun d’entre eux n’est membre de l’UE. Ces 5 micro états pourraient être considérés comme des membres de fait dans le sens où concrètement c’est comme s’ils étaient membres. Ils se sont quasiment tous mis à l’euro. Deux autres petits pays : Malte et Luxembourg sont en revanche membres de l’UE.

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Des XV aux XXV : l’Europe globalisée (1995-2004)

Entre 2004 et 2006 : 10 pays nouveaux entrent dans l’UE qui passe dont de 15 à25 Etats :

Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, République Tchèque, Slovaquie et la Slovénie.

L’entrée de ce 10 nouveaux Etats membres pose un certain nombre de difficultés parce qu’on est en train d’accroître les disparités entre les Etats : en population et économiquement parlant. 33 milliards d’Euros sont déboursés pour permettre l’entrée de ces nouveaux Etats afin qu’ils améliorent leurs infrastructures, protègent leurs frontières, leur politique agricole,…et les personnes qui sont les moins riches des pays déjàmembres ne le vivent pas toujours bien : cela mène àdes discours euro-sceptiques.

L’entrée de ces 10 nouveaux Etats membres agrandit l’UE de 25% de son territoire et 20% de population en plus, mais le PIB dégringole.

Mais la disparitépose des difficultés institutionnelles et politiques. 

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L’UE des XXVII : unis dans la diversité (2004-2007

En 2007, la Bulgarie et la Roumanie vont rejoindre l’Europe, c’est le 6ème élargissement, et ces deux pays augmentent de 6% la population européenne, de 10% le territoire, le PIB en revanche augmente de 0,9%.

A cette époque, on a imposéàtous les entrants de prendre l’euro. 

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La Croatie : 28ème Etat membre

Dés 2005, il est proposéàla Croatie d’entrer dans l’UE mais àune condition simple : elle doit accepter de collaborer avec le tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.

Ce temps est arrivéautour de 2010, en 2012 un traitéest signé, et en juillet 2013 la Croatie est intégrée, c’est le 7ème élargissement, et l’arrivée àl’Europe des 28.

Citation du jour = l’honneur et la paix ne suffisent pas. C’est au contraire la guerre, le sang, la peur.

L’UE veut réussir l’antithèse du royaume àla Barathéon, dans la paix et l’honneur. 

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Les devenirs de l’ex – Yougoslavie

Après les guerres de 91, 95, 99, l’ex-Yougoslavie est disloquée en 7 pays, dont un qui n’est pas reconnu par tout le monde :

Slovénie, Croatie, Bosnie Herzégovine, Monténégro, Serbie, Macédoine, Kosovo (région issue de la Serbie qui a proclaméson indépendance, mais cette indépendance n’est pas reconnue par tous les pays).

Sur ces 7 pays, il y en a deux qui sont déjàmembres (Slovénie-Croatie). Sur les 5 pays restants, 4 sont actuellement candidats reconnus àl’adhésion et ont entamédes négociations avec l’UE pour la rejoindre : la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine, le Monténégro et la Serbie. Chacun a étéreconnu candidat par l’UE (critères de Copenhague + reconnaissance en tant que candidat nécessaires)

Le Kosovo est un candidat potentiel mais pas reconnu intégralement sur la scène internationale.

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Les demandes pendantes et les élargissements « int

D’autres Etats souhaitent également entrer dans l’UE :

L’Islande a demandéàentrer dans l’UE en 2010, sa candidature a étéacceptée, malgréquelques difficultés, l’Islande est l’un des partenaires les plus importants de l’UE, notamment associée àl’espace Schengen, si bien qu’on s’attendait àce qu’elle rentre facilement. Sauf qu’en mars 2015, l’Islande s’est retirée du processus d’adhésion.

La Turquie a forméson premier accord avec la communautéeuropéenne en 1963. Dés lors, cet accord implique une perspective d’adhésion. Néanmoins, àla suite d’un Coup d’Etat militaire, entre 80 et 86, l’accord d’association est gelé.

Dés 87, la Turquie dépose sa candidature. Mais il va falloir attendre 1999 pour que la Turquie soit reconnue candidate.

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Les demandes pendantes et les élargissements « int

En 2004, la Commission européenne estime que la Turquie remplit la plupart des critères de Copenhague, et que conséquemment une négociation d’adhésion peut commencer. En 2005, les négociations commencent. Et depuis, on négocie toujours, 10 ans plus ****. 3 séries de difficultés sont soulevées quant à cette adhésion :

-    Difficulté institutionnelle : la Turquie compte 72 millions d’habitants. Cela implique que si elle entre dans l’UE, son poids démographique va impliquer une présence forte de la Turquie au Parlement européen et dans les Conseils. Evidemment, si la Turquie entre dans l’UE, cela veut dire qu’il faut changer les institutions, donc refaire un traité que les 28 accepteraient.

-    Difficulté politique : la question chypriote. Sur cette île il y a un Etat reconnu par toute la communauté internationale, sauf que le nord de l’île a vu arriver une difficulté politique : le nord de l’île, selon que l’on soit pro-turc ou non, ne s’appellera pas de la même manière. Un pro-turc dira que cette partie Nord de l’île forme la République Turque de Chypre, cad un autre Etat, mais elle n’est pas reconnue par le reste du monde. Certains Etats considèrent cela comme une annexion, une occupation, alors que l’Etat considère cette partie de l’île comme un Etat à part entière. Tant que cette question n’est pas réglée, il lui est impossible d’intégrer l’UE. 

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